Le quartier des artistes, souvent comparé au quartier parisien Montmartre (en moins chic et moins touristique), Santa Teresa est situé en hauteur et offre certaines des plus belles vues de Rio de Janeiro. Ce quartier attire bon nombre d'écrivains et autres artistes, ils sont séduits par le charme dégagé par ce petit coin chargé d'histoires et vivent dans des maisons toutes plus cossues les unes que les autres. A travers ses ruelles étroites et sinueuses passe le " bonde elétrico ", le tramway qui relie Santa Teresa au centre de Rio, c'est une des nombreuses attractions qu'offre ce magnifique quartier.

Quartier riche, chic et branché, Ipanema se trouve dans la zone sud de Rio de Janeiro. C'est là-bas que l'on trouve principalement l'esprit de ce que l'on appelle "le culte du corps", dans ce quartier le physique est très important, c'est pour cela que l'on peut y voir des cliniques de chirurgie esthétique, des salons de coiffure, de manucure et des salles de musculation qui parfois, sont ouvertes 24h/24. Une partie de ce quartier est très prisée par la communauté gay dont la Rua Farme de Amoedo avec, non loin de là, une boîte se nommant Le Boy. Le quartier gay n'est pas aussi facile à trouver que dans certaines autres capitales mais comme on dit : il suffit de suivre les drapeaux arc-en-ciel. La plage la plus fréquentée par la communauté homosexuelle est incontestablement le Posto 8.

Copacabana est certainement le quartier le plus connu de la ville de Rio de Janeiro. Il s'agit d'un quartier très animé et peuplé, on trouve là-bas de nombreux restaurants et cinéma ainsi que la très célèbre plage de Copacabana qui est l'un des emblèmes touristiques de Rio.

C'est la plus grosse favela de Rio de Janeiro, une véritable « ville dans la ville ». Il s'agit d'un enchevêtrement de matériaux divers et variés courant sur le flanc d'une colline. La population la plus pauvre de la ville vit ici ; Rio de Janeiro n'est pas un quartier de classe moyenne. Rocinha ressemble vaguement à une sorte d'escalier avec, à son sommets, les plus pauvres qui n'ont d'autre choix que de vivre dans la pente un tantinet escarpée de la colline, donc loin d'être à l'abris des glissements de terrain. Dans cette favela, la police veille mais certainement pas toujours assez : trafic de drogues, opposition de gang. Aucune personne de classe aisée n'y met les pieds. Aucun doute, par ici, l'insécurité règne.